La justice américaine a prorogé de trois mois le mandat des deux administrateurs désignés pour gérer le patrimoine de Michael Jackson mais les a pressés de trouver un accord avec la mère du chanteur mort en juin.
L'étoile de Michael Jackson sur la promenade du Walk of Fame, à Hollywood. La justice américaine a prorogé de trois mois le mandat des deux administrateurs désignés pour gérer le patrimoine du chanteur mais les a pressés de trouver un accord avec la mère de la star. (Reuters/Mario Anzuoni)
L'étoile de Michael Jackson sur la promenade du Walk of Fame, à Hollywood. La justice américaine a prorogé de trois mois le mandat des deux administrateurs désignés pour gérer le patrimoine du chanteur mais les a pressés de trouver un accord avec la mère de la star. (Reuters/Mario Anzuoni)
Bénéficiaire de l'héritage au même titre que les trois enfants de Michael Jackson et des organisations caritatives, Katherine Jackson souhaite avoir davantage de poids dans les décisions des administrateurs, l'avocat John Branca et l'homme d'affaires John McClain.
En juillet, deux semaines après la mort du "roi de la pop", le 25 juin, le magistrat de la Cour supérieure de Los Angeles, Mitchell Beckloff, avait confié provisoirement à Branca et McClain le contrôle de ce patrimoine estimé à 400 millions de dollars.
Il a prorogé ce mandat vendredi jusqu'au 4 janvier et décidé que les deux administrateurs avaient toute latitude pour répondre aux demandes de créanciers éventuels.
"Le juge a clairement signifié qu'il adorerait nous voir arriver à un accord", a déclaré à la presse Howard Weitzman, avocat de la structure qui gère le patrimoine.
"Donc je pense qu'il nous a donné un mandat clair sur la façon dont nous devrions procéder selon lui. Si nous pouvons le faire selon ces critères, formidable. Si non, il y aura un procès", a-t-il ajouté.
Katherine Jackson n'était pas présente à l'audience.
Depuis juillet, elle a contesté plusieurs décisions relatives aux affaires de son fils et ces différends ont abouti à de longues audiences devant les tribunaux.
Elle s'est notamment opposée au projet d'exposition itinérante que souhaite mettre en oeuvre le promoteur AEG Live, qui devait organiser les concerts prévus en juillet pour le retour à la scène de Michael Jackson.
En août, la justice a en outre donné son feu vert à la signature d'un contrat avec le studio Sony en vue de la sortie du film "This is it", constitué d'enregistrements des répétitions préalables à cette série de concerts londoniens.
Branca et McClain ont également eu l'autorisation de demander une réimpression de l'autobiographie de la star, "Moonwalk", parue en 1988.
Mort à 50 ans d'une overdose médicamenteuse, Michael Jackson a laissé derrière lui quelque 400 millions de dollars de dettes, mais son patrimoine serait au moins aussi élevé - voire supérieur de 200 millions selon des estimations.
Il était notamment propriétaire de la moitié du catalogue musical de Sony, dont l'ensemble des oeuvres des Beatles.
Branca et McClain estiment que les ventes de disque, les accord de licence, les partenariats commerciaux et la sortie du film pourrait rapporter 200 millions de dollars.