MoviesOnline s'est assis pour parler avec le producteur/directeur Kenny Ortega sur son nouveau film , le hautement attendu THIS IS IT. [ ...]
Kenny Ortega est une personne fabuleuse et nous avons vraiment apprécié ce moment et ce qu'il avait à nous dire sur son nouveau film ainsi que sa collaboration historique avec Michael Jackson :
Q: Avez-vous eu le temps de dormir ?
KO: Vous savez , je n'ai pas eu de vrai sommeil depuis les derniers mois. non , je n'en ai pas eu. Pendant les répétitions, j'ai travaillé jusqu'aux petites heures et puis nous avons fait le mémorial et puis nous avons commencé le film et le film, c'était 14 heures par jour , 7 jours par semaine, chaque semaine depuis que nous avons commencé et ensuite nous avons sorti le film. Nous sommes juste de retour de 10 jours sur la route avec Oprah, en commençant par Chicago pour revenir ici pour la première. C'était juste une vraie tornade. Comme le vent de la nuit dernière!
Q: c'éatit comme après un cauchemar?
KO: Pas un cauchemar. Heureusement, nous avions tout enregistré. Nous avions nos "monitor guy". Vous savez quand Michael dit , ‘Je n'essaye pas d'être difficile. Je comprends que vous les gars vous faîtes votre boulot mais j'ai un problème. C'est comme quelqu'un qui colle son poing dans ma tête.’ Il parlait aux gars derrière leurs moniteurs qui étaient en train d'enregistrer. Tout n'a pas été enregistré quand nous avions des canaux différents. Certaines choses étaient sur deux morceaux alors nous n'avons pas eu la possibilité d'apporter la voix de Michael autant que nous l'aurions voulu. Nous avons alors fait de notre mieux et d'autres fois nous l'avions aussi bien que si c'était en studio où tu peux sortir et mixer le tout, alors là, nous étions capables d'avoir le plus chouette mixage. Mais tout ce que vous avez entendu se passait dans la salle même. C'est le groupe de Michael qui joue toutes les musiques. Ce ne sont pas des enregistrements. C'était son groupe qui jouait en live. C'était évidemment Michael qui était là.[...] Je veux dire vous l'avez vu. Il suffisait qu'il commence juste à improviser et à chanter à partir de rien et soudain le groupe s'y met et nous étions dans les répétitions. C'est comme celà qu'on procédait.
Q: Avait-il fait des chansons des J5 en tant qu'adulte avant?
KO:Oh bien sûr. Depuis que j'ai commencé à travailler avec lui, que ce soit durant Dangerous et HIStory et d'autres choses que nous avons faites, en Corée ou en Allemagne, beaucoup d'endroits (comme le JFK Stadium), Michael adorait rendre hommage à ces années là, aux chansons et surtout à ses frères.
Q: Le côté "brut" accentue le fait que ça n'était pas supposé être vu.
KO: ça ne devait pas l'être, en effet . Mais aussi, nous avons trois grands morceaux de bandes avec lesquelles travailler. Vous avez vu les grands films que nous avons incorporés à la narration. Il y avait 10 courts-métrages que Michael et moi avions développés et produits ensemble qui étaient incorporés au concert. Ainsi, ce sont ceux qui ont toujours été prévus pour le concert. Ceux qui ont été faits pour le show live et finalement mis lorsque nous avons filmé le show [...]. Ainsi nous avons les scènes de fond, des interviews, le making of, parce-que Michael avait l'intention de filmer les concerts à Londres, il voulait avoir des coulisses à incorporer à cela. Ainsi, vous avez là les danseurs et le groupe parlant et regardant les différentes coupures. Ainsi, vous avez les "bandes miraculeuses" comme je les appelle qui sont les bandes que nous avons utilisées. C'était un outil pour nous, pour voir les répétitions ainsi à chaque fois que nous le désirions, nous pouvions revenir en arrière sur quelquechose et dire, ‘Pourquoi n'avons nous pas commencer ainsi ou tu sais ce que nous pourrions faire là pour les lumières? ou pourquoi ne pas mettre plus en avant les danseurs à ce moment?’ cela nous donnait l'opportunité de revenir sur chaque étape, de regarder une chose et d'être capable de faire des ajustements créatifs. Nous avons toujours fait cela, dès que nous avons travaillé ensemble. Mais nous n'avons pas toujours laissé ces caméras allumées et il n'y en avait que deux, parfois une. Vous pouvez imaginer la difficulté de raconter une histoire et de monter le film en même temps. Il y a des fois j'étais sur le sol, frappant et criant parce-que nous ne pouvions pas le faire comme un film. Nous n'avions pas planifié ça. il n'y avait pas de script. Je n'ai pas dit, ‘Et maintenant allons-y pour un plan rapproché et pourriez-vous me faire une deuxième prise?’ . Nous n'avons jamais pu faire ça comme ça.
Q: Des morceaux ont-ils été abandonnées faute de bandes?
KO: oui, mm hmm, oui. Le jour où Michael est mort, Nous l'avons attendu pour mettre en place un bloc de Dirty Diana, qui était la fin de Dirty Diana, il entrait dans une illusion et avant que vos yeux se détachent de la fumée il apparaissait complètement à l'opposé de la scène sur la nacelle l'élevant au-dessus de l'audience pour Beat It. Il attendait ça vraiment avec intérêt. La nuit précédente, il m'a dit qu'il était vraiment heureux. Il voyait son rêve devenir réalité sur scène. La seule chose qu'il voulait me dire à propose de l'équipe la veille ‘Je les aime. Tout le monde fait un travail fantastique. Je t'aime, Kenny. Je te vois demain. Merci.’ Il est parti et nous étions ravigoré. Nous sommes venus le lendemain et nous étions tous sur scène vraiment excités à l'idée de travailler avec nos illusionnistes, et nos techniciens. Nous avions notre danseuse aérienne, Danielle, sur scène et Tony Testa, un de nos chorégraphes associés qui était dans un de ses meilleurs jours car il adorait les illusions et il était resté là pour Michael. C'est comme si nous avions tout préparé pour lui pour être prêt à foncer dans ce qui devait être une de ses journées favorites, car il aimait l'illusion. Quand nous avons découvert "ça", en fait tout s'est arrêté.
Q: Votre fond "Hocus Pocus" a-t-il aider à réinventer Thriller?
KO: [...] C'est également venu de mon amour du Thriller de Michael Jackson et du fait que je sois un grand fan de tout son travail sur les courts-métrages. Mais l'une des premières idées dont Michael et moi avions discuté était de créer une expérience en 3D dans l'Arena pour les fans. Bien sûr, les gens étaient étonnés, ‘Quoi?’ "La" Technologie, et ils étaient vraiment pressés que ce soit créé. Nous avions le premier écran HD 3-D et nous étions en train de créer ces films. Il y avait des gens qui n'étaient même pas sûrs que ça allait fonctionner. Quand nous avons testé la première fois le 3-D sur l'écran de l'Arena, c'était hallucinant. Alors nous avons planifié de faire toutes les autres idées que Michael avait eues. Nous avions Michael Curry qui a fait le design du Roi Lion qui était l'un de nos designer scénique et de marionnettes. Nous avions des personnages géants qui descendaient du plafond vers les têtes de l'audience et ces magnifiques marionnettes qui venaient des côtés et bougeaient sur les vomitoriums. Michael en était tellement excité. Il aimait appeler ça la 4-D experience. Ainsi, vous alliez avoir un film 3-D, l'équipe sur scène et la fumée se soulevant d'un bord de la scène dans l'audience et tous ces éléments jute au-desssus de vos têtes alors que vous auriez porté vos lunettes 3-D.
Q: avez-vous toujours voulu ajouter quelquechose en fond sur le plan émotif ?
KO: Vous savez, la seule raison pour laquelle je ne l'ai pas fait était que je voulais que personne ne dise que nous avions fabriquer quoique ce soit. Nous ne l'avions pas fait. Il n'y a absolument rien dans ce film qui n'a été créé du moment où Michael jackson a annoncé qu'il ferait ces concerts jusqu'au jour de sa mort. Nous n'avons pas voulu y toucher. C'est comme si je les appelais " la documenttation finale sacrée " et si nous avions touché au groupe ou à quelquechosee d'autre, alors nous laisserions aux gens la possibilité de dire, ‘Ce n'est pas vraiment ce qui s'est passé. Ils essaient de le montrer différemment.’ Cependant, dans les DVD, c'est énorme. Je veux dire, 3 à 4 heures d'informations qui ne sont pas dans le film viendront s'ajouter de la même source, mais également aussi maintenant de sources ultérieures. Ainsi nous pouvons revenir en arrière et maintenant parler par rétrospection de l'expérience de travailler avec Michael et nous avons accompli des idées que Michael avait bénies et fini ce dont nous n'avions pas eu le temps à cause du décès de Michael. Ainsi vous allez voir un tel assortiment d'images et pourrez comprendre ce que nous avions préparé pour le show.
Q: Comment voulez-vous qu'on se souvienne de Michael , comme d'un artiste ou comme d'une personne?
KO: Je pense que les gens l'ont dit la nuit dernière. Ils ont fait écho à ce que je ressents dans mon coeur. Les gens sont venus à moi et m'ont dit ‘Nous ne l'avons pas obtenu. Nous n'avons pas obtenu un vrai adieu de la part de CNN.’ Ca ne veut pas dire qu'ils aient été irresponsables. C'était juste qu'il n'y avait pas l'information adéquate et les gens ont expliqué que nous ne voulions pas seulement les derniers moments avec Michael l'artiste, mais nous devions le connaître plus que jamais avant tout comme un homme. Vous auriez apprécié vraiment sa gentillesse et sa douceur , sa générosité et ce magnifique esprit de collaboration qu'il avait et cette façon qu'il avait de travailler avec les gens, sans jamais vouloir les offenser. Mon Dieu, s'il pensait avoir embarrassé quelqu'un, il se serait mis bientôt à genoux. C'est pourquoi vous l'avez toujours vu, même dans les moments les plus frustrants , toujours à dire, ‘Avec Amour. C'est à cela que servent les répétitions' parce-qu'il nous appréciait vraiment beaucoup. Il m'a dit, ‘Kenny, sors et cherche les meilleurs artistes du monde. Invite-les à venir et à se joindre à notre voyage et laisse-les être inspirés d'aller à des endroits où ils ne sont jamais allés.’ Ainsi Michael savait qui il avait en face et il avait la plus grande admiration et le plus grand respect pour chacun. Même s'il avait un petit désaccord ou un désagrement avec des personnes, il ne voulait pas que ça arrive à un point où ces personnes auraient pu penser qu'il n'en tenait pas compte ou qu'il ne les respectait pas.
Q: A-t-il fait des clips musicaux pour TII?
KO: Ouais, nous avions faits une paire de films. Avant même que nous sachions que nous allions faire This Is It, Michael et moi étions déjà dans des étapes de développement sur le fait de créer un "Legs Diamond musical" et un film entier de Thriller en 3-D. Michael n'avait pas l'intention de démissionner des affaires. Il ne s'était pas retiré. Cependant, c'était ce qu'il a appelé son rideau final pour ce qui était de la scène live. Ce que nous pensions est qu'il allait faire les 50 shows à Londres et lorsqu'il a vraiment dit, ‘Si ça marche et que je me sens encore bien et que j'ai toujours de l'énergie, j'aimerais aller en Afrique. J'aimerais aller en Inde. J'aimerais aller au Japon.’ Travis (Payne) et moi l'avons vu. Michael avait l'intention de partir avec ses enfants et visiter le reste du monde, partager cette expérience avec eux, rencontrer les fans et alors il voulait arrêter ses performances sur scène parce-qu'il disait, ‘je ne veux pas le faire si je ne peux pas le faire avec toute l'intégrité qu'on me connaît. Cependant, faisons des films et de grands albums et développons des projets ensemble.’ Il en était vraiment excité. Il avait encore tellement de choses en lui.
Q: Qu'avez-vous découvert par rapport à Michael et vous-même ainsi que votre amitié en faisant ceci ?
KO: Et bien, vous savez, Michael m'a juste donné tellement de confiance. Du tout premier instant où nous avons commencé, c'est comme s'il avait mis cartes sur table et il a dit , ‘mets tes mains avec les miennes maintenant.’ Il aimait faires des joutes créatives avec moi. Il aimait ça. et c'était un tel partenariat. C'était si facile, en dehors de tout ego,[...]. Michael a été entraîné pendant une paire d'années par tellement de gens avec pleins idées et il m'appelait à chaque fois dans ces moments-là, nous dînions, nous parlions au téléphone. Il venait me voir et il disait, ‘Je n'ai pas vraiment de but pour revenir le faire,’ en pensant au live à l'arena. Il disait, ‘Continuons d'y penser.’. J'étais en train de faire mes films et d'un seul coup, j'ai eu cet appel téléphonique, après deux ans à parler de la possibilité de peut-être faire quelquechose live, il me dit, ‘Kenny, ça y est ( This Is It ).’ je jure que c'est ce qu'il a dit. ‘This is it.’ Pendant notre conversation, il l'a dit cinq fois à peu près et j'ai ri et j'ai dit, ‘Tu pourrais appeler la tournée This is It parce-que tu n'arrêtes pas de le dire.’ Ce qui s'est passé juste après ça , avant les idées sur la conception, est qu'il a commencé à me parler de ses raisons, les raisons pour lesquelles il voulait le faire. Voici les raisons pour lesquelles nous voulons le faire et maintenant créons le show qui donnera toute sa valeur a ces raisons. C'est pourquoi je l'ai pris avec moi. Son sens des responsabilités... parce-que ce n'est pas suffisant pour lui de le faire parce-qu'il "peut" le faire. Il faut que ce soit important. Il faut que ça ait de la valeur. Il faut qu'il y ait une raison, une raison d’être, comme Gene Kelly avait toujours l'habitude de le dire. Pour quelle raison suis-je ici et qui m'inspire pour me lever chaque jour pour que je veuille entrer dans mon costume et aller sur scène et être Michael Jackson.
Q: Comment répondez-vous au site de This Is Not It ? Feriez-vous une action en justice?
KO: non , je ne le ferai pas. Je pense que, tous, de la façon dont je vois les choses, ils sont tous fans. Tout vient d'un sentiment de perte. Il y a des fans en dehors qui regardent juste à trouver une raison à quelquechose, à trouver la raison pour laquelle ils n'ont plus Michael, à porter le blâme sur quelqu'un. Tout ce que je voulais dire c'est que Michael n'a pas vécu de cette façon. Ce n'est pas l'esprit de Michael Jackson. Michael n'assumait pas (certaines responsabilités). Il y avait une effrayante quantité de personnes qui assumait pour Michael Jackson. Ils créaient des scenarios et ils spéculaient et ils le persécutaient même et le démoralisaient. Je voudrais juste dire à chacun, si vous ne savez pas de quoi vous parlez, si vous n'étiez pas là, si vous n'avez pas l'information, ne diffusez pas l'information - - ne le faîtes pas. Voyez le film. Regardez le film. Le film parle de lui-même. C'est Michael. C'est Michael qui parle, Michael qui agit, Michael qui partage. C'est vraiment clair. C'est vraiment honnête. C'est vraiment du brut. C'est vraiment sans censure. C'est que Michael voulait être là. Il l'a fait. Cela le nourrissait. Cela le ravigorait. Cela l'excitait. Il voulait le faire plus que tout autre chose , après passer du temps avec ses enfants. Ceci est ce qu'il voulait faire.
Q: qu'est-ce-que vous recherchiez chez les artistes qui participent?
KO: des collaborateurs et des gens qui n'ont pas peur de voyager et de sortir de leurs habitudes qui ne sont pas préoccupés uniquement par leurs propres idées, mais intéressés par le fait de faire partie d'une équipe qui arrive à faire quelque chose de spécial.
Q: Qu'est-ce qui va se passer dans le monde de High School Musical ?
KO : Je ne vais pas faire High School Musical 4 mais j'ai entendu dire qu'ils risquaient de faire un casting tout nouveau, tout neuf.
Q : Qu'est-il advenu de tous les décors?
KO :Tout cela est stocké. Certains d'entre-eux sont spectaculaires. Peut-être que dans l'avenir, nous pourrions être capables d'en tirer quelque chose. Je ne sais pas. J'espère qu'ils ne resteront pas à jamais derrière des portes fermées .
source: Moviesonline