Dans une interview exclusive accordée au tabloïd allemand Bild, Joe vient de s'exprimer en longueur et en détails sur la mort de son fils, Michael Jackson, le Roi de la musique Pop, décédé il y a désormais bientôt tout juste 3 mois.
Entre souvenirs d'enfance, rêves de grandeur et fin tragique, le patriarche de la famille Jackson de passage en Allemagne ouvre son coeur non sans une pointe de fatalisme...
Alors qu'il explique en toute fin de témoignage avoir tout fait pour sauver la vie de son fils Michael, Joe raconte qu'il était à Las Vegas lorsqu'il a appris, par téléphone, que son fils était mort.
Abasourdi par le décès brutal de son fils prodige, le paternel n'a pas souhaité prendre l'avion ne voulant pas s'imposer de voir Michael sans vie.
Mais quelques semaines avant sa mort, Joe Jackson sentait qu'il se passait quelque chose de louche. Tentant de lui apporter secours, il confie :
"J'ai essayé. Mais les dernières semaines avant sa mort, il n'était plus possible de l'atteindre. J'étais devant sa maison et la sécurité mise en place par les organisateurs de ses concerts me bloquaient l'entrée. J'ai même appelé la police. J'ai tout fait. J'étais si loin que je pensais: "je vais rentrer à la maison, prendre un fusil et me frayer un chemin jusqu'à Michael. (...) J'ai dit à ma femme: Katherine, nous devons aller là-bas et sortir notre garçon de là, ou dans une semaine il sera mort. Il est mort une semaine plus tard. (...) Ce qui m'attriste c'est le fait qu'un garçon aussi bon que Michael a été exploité et ruiné par des gens en qui il avait confiance et qu'il inondait de cadeaux."
C'est avec toute la famille Jackson réunie que Joe a vécu les premiers jours de deuil. Il raconte que s'il arrive à maitriser ses pleurs en condition normale, il lui est impossible en revanche de ne pas lâcher une larme quand il entend son fils chanter.
Il n'en faut pas plus pour que Joe se souvienne du génie musical de son fils : "Jermaine chantait magnifiquement bien, mais Michael était phénoménal. A peine il écoutait une mélodie qu'il pouvait tout de suite après la chanter à la perfection, pareil avec un pas de danse qu'il avait vu une seule fois, il pouvait le reproduire immédiatement sous vos yeux."
Une précocité, un talent, un don qui donnaient au papa la folie des grandeurs : Michael serait une combinaison de Elvis pour la musique et de Fred Astaire pour la danse. L'alliance parfaite, la route était tracée mais pris parfois des allures de chemin de croix...
Finalement, l'interview se finit sur la phrase que Joe Jackson aurait aimé dire à son fils avant qu'il ne parte : "File leur des grands coups de pied au derrière et souviens toi de leurs noms !"