Selon des documents officiels publiés lundi, Michael Jackson est bien mort, fin juin, d'une injection de Propofol, un puissant anesthésiant que le chanteur utilisait comme somnifère. D'après ces documents juridiques, qui précisent la nature et la quantité du cocktail médicamenteux precrit à l'artiste, le roi de la pop a succombé à une dose mortelle de ce produit.
A en croire ses documents, Conrad Murray, le docteur de la star, aurait reconnu avoir administré au chanteur régulièrement jusqu'à 50 milligrammes de la puissante substance qui ne doit être utilisé que sous surveillance médicale en bloc opératoire. Le cardiologue aurait avoué dès le début de l'enquête injecter régulièrement du Propofol à Michael Jackson. Ces nouveaux documents dont le Los Angeles Times a eu connaissance ce soir, révèlent que le médecin était conscient que Michael Jackson développait une dépendance à l'anesthésiant. Selon ses dires, Conrad Murray aurait tenté de sevrer le chanteur en diminuant les doses de Propofol à 25 milligrammes et en les mélangeant avec des sédatifs, le lorazepam et le midazolam.
Le 23 juin, deux jours avant la mort du roi de la pop, le cardiologue se serait contenté, selon ces documents, de donner à son patient les sédatifs mais n'aurait pas utilisé l'anesthésiant.. Conrad Murray affirme avoir essayé la même procédure le jour de la mort de la star. Le médecin aurait d'abord donné au chanteur du valium puis lui aurait injecté une demi heure plus tard par intraveineuse du lorazepam. Une heure plus tard vers trois heures du matin, Conrad Murray aurait injecté à Jackson le midazolam. Mais Jackson se plaignant de inefficacité du traitement, Conrad Murray lui aurait donné encore d'autres médicaments avant de céder aux supplications du chanteur et de lui administrer 25 milligrammes de Propofol. Une dose fatale.
Le cardiologue a ensuite laissé seul son patient pour passer des coups de fil et l'a retrouvé sans vie à son retour.
Source: Los Angeles Times - Le Figaro