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 Entrevue: Michael Bearden à propos de "This Is It"

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MessageSujet: Entrevue: Michael Bearden à propos de "This Is It"   Entrevue: Michael Bearden à propos de "This Is It" Icon_minitimeJeu 12 Nov - 14:59

MoviesOnline a récemment rencontré le directeur musical de Michael Jackson, Michael Bearden, pour discuter avec lui de THIS IS IT, qui offre aux fans de Jackson et aux amateurs de musique à travers le monde un aperçu privilégié dans les coulisses de l’artiste alors qu’il créait et répétait pour sa série de concerts qui se seraient joués à guichets fermés dès l’été dernier à l’O2 Arena de Londres.

Bearden est un directeur musical-pianiste-arrangeur-compositeur accompli qui a travaillé pour de nombreuses superstars. Il a joué ou enregistré avec certains des plus grands noms de la pop music comme Sting, Carlos Santana, Whitney Houston, Lionel Ritchie, Chaka Kahn, Patti Austin, James Ingrahm, Patti Labelle, Yoko Ono, George Benson, Natalie Cole, Youssou N’Dour, Boz Scaggs, Lenny Kravitz, Luther Vandross, Isaa Hayes, Aaron Neville, Edie Brickell, Jon Bonjovi et des légendes comme Nacy Wilson, Queen, Stevie Wonder, Liza Minelli, Elton John, Aretha Franklin ou Ray Charles. Il a aussi été le directeur musical de Madonna et Rod Stewart (entre autres).

Ses divers talents musicaux ont aussi servi des artistes plus jeunes comme Christina Aguilera, Ricky Martin, Destiny’s Child, India Arie, Fantasia, Neyo, Chris Brown, Rhianna, Ashanti, John Mayer, Faith Evans, Brian McKnight, Mary J. Blige, Da Brat, Marc Doresy, Joss Stone, Usher, Keisha Cole, Angie Stone et en tant que directeur musical pour Jennifer Lopez, Anastacia, DAngelo et The Veronicas (entre autres).

Il a aussi été l’auteur, le producteur et le musicien d’artistes de jazz remarqués comme Rachelle Ferrell, Herbie Mann, Everette Harp, Will Downing, Nelson Rangell, Marion Meadows, Regina Carter, Noel Pointer, Special EFX, Pieces Of A Dream, Jonathan Butler, Victor Bailey, Stanley Turrentine et a participé à l’album de Herbie Hancock nominé au Grammy Awards, Possibilities.

En tant que compositeur accompli, Bearden a écrit des bandes originales de film comme celles de D.R.O.P Squad (avec Eriq Lasalle et Ving Rhames) et le film indépendant de Jordan Walker-Pearlman The Visit (avec Rae Dawn Chong et Billy Dee Williams). Michael a composé les bandes originales de deux premiers films indépendants : The Arrangement du réalisateur H.H. Cooper et One Week de Carl Seaton. De plus, Michael a écrit le générique de la série télévisée Dense, première réalisation de l’actrice Vanessa Williams qui joue dans le film Soul Food. C’est aussi lui qui a signé la bande originale de Constellation (avec Gabrielle Union, Leslie Ann Warren et Billy Dee Williams), du film-documentaire America The Beautiful de Darryl Roberts, du film-documentaire de Ian Inabas, présenté au festival de Sundance, Blackout, ou encore de la comédie noire, Redrum avec jill Marie Jones. Bearden s’est récemment produit lors du concert historique « We Are One » au Lincoln Memorial pour l’investiture de Barak Obama.

Michael Bearden est un type formidable et nous avons passé un très bon moment ensemble. Voici ce qu’il avait à nous dire à propos de son amitié et sa récente collaboration avec Michael Jackson sur le film THIS IS IT :



Q : Quand avez-vous su qu’une scène vous montrant avec Michael allait se retrouver dans le film ? Et lorsque vous l’avez vu pour la première fois, quelle a été votre réaction ?

MB : Oh lui et moi ? Lorsque je lui dis « More booty » ? En fait, après l’hommage à MJ, nous avons pris quelques jours de repos lorsque plusieurs d’entre nous ont reçu un coup de téléphone d’AEG – notre merveilleux réalisateur Kenny Ortega, le chorégraphe Travis Payne et l’assistant réalisateur et l’assistant producteur ainsi que moi, en tant qu’assistant producteur du film. Ils nous ont demandé de venir voir ce qu’ils avaient sélectionné sur les 80-90 ou même 100 heures qui avaient été enregistrées. Il restait tout de même 4 heures de vidéo. Alors on a regardé ça et c’est là que j’ai vu pour la première fois cette scène, et je me suis mis à rire parce que à ce moment du film… En fait, toute cette semaine, MJ était supposé venir travailler avec moi et mon équipe, mais il avait toujours autre chose à faire. Du coup, j’étais frustré parce qu’il n’était pas là. Alors quand il me demandait quelque chose, je réponds des trucs comme : « Et bien, si tu avais été là, j’aurais pu te donner ce que tu veux. » (rire)


Q : Il ne venait pas ?

MB : Non. Ce n’est pas qu’il ne venait pas. Il travaillait. Nous travaillons tous beaucoup. Cette tournée était une entreprise énorme. Tout le monde demandait toujours après lui. Travis voulait travailler avec lui, puis moi, puis Kenny Ortega et parfois on voulait tous travailler avec lui en même temps. Donc en gros il était toujours très occupé et le temps que je passais avec lui était très limité au début des répétitions. Mais ça a ensuite changé, comme vous avez pu le voir dans le film. C’était merveilleux et tout. Je ne suis pas du genre à céder et MJ non plus. Mais cela ne ressemblait pas à de la confrontation. C’était plutôt qu’il voulait ce qu’il voulait et je voulais ce que je voulais. On appelait ça… des joutes créatives. Il faisait quelque chose et je disais : « Ouais, j’aime bien mais essaie ça. » Donc ce que vous voyez à l’écran n’est pas vraiment de la tension. Je suis vraiment têtu et comme vous pouvez le voir, je finis par le faire craquer. Il me dit : « J’ai compris exactement ce que tu voulais dire. » Et à chaque fois, on se prenait dans les bras l’un de l’autre en se disant « I love you ». Il me disait souvent « Que Dieu te garde, Bearden. Je t’aime. » Il m’appelait par mon nom de famille parce qu’il devait y avoir 10 ou 12 Michael sur la tournée. (rire)


Q : Il ne prévoyait pas de chanter Bad ?

MB : Le sujet qui posait problème. La tracklist. Si MJ avait chanté tous les tubes qu’il a fait, le concert aurait duré 24 heures ou même une semaine. Lors de l’une de mes premières rencontres avec MJ, il était allé sur le net, enfin, je veux dire certainement lorsque son fils aîné, Prince Michael, était allé sur le net, et avait demandé aux fans ce qu’ils voulaient entendre. Du coup, il avait une liste numérotée de 1 à peut-être 50 ou 100 et il voulait vraiment donner et offrir à ses fans ce qu’ils voulaient. Il aimait sincèrement ses fans – plus que n’importe quel artiste avec qui j’ai pu travailler. Je n’avais jamais vu ça avant. Un jour, nous étions ensemble (peut-être avec l’un de ses fils) et il m’a montré cette liste imprimée puis il a sorti sa liste personnelle, écrite à la main. Il a sorti ses lunettes de lecture (ce que j’ai trouvé génial) et il a dit « Qu’est-ce que tu en penses, Bearden ? ». Et j’ai répondu : « Tu sais, MJ, c’est cool mais tu n’as aucune chanson des Jackson 5 ni de Off the Wall ». Il m’a dit : « Ah bon ? ». Alors il l’a regardée et a fait : « Aaaaah. » C’était une vrai source d’angoisse pour nous tous parce qu’il avait tellement de matière et de choses super à donner à ses fans mais il voulait aussi inclure ses chansons à messages, Heal the World et We Are the World. C’était important pour lui, sauver la planète et faire en sorte qu’on fasse plus attention à autrui partout dans le monde. Alors on ne pouvait pas supprimer ces chansons. Par contre, Remember the Time et Bad ont disparu de la liste. Il y avait tant de choses que j’aurais voulu faire et lui aussi voulait les faire mais… Je lui ai dit : « Tu sais, si on fait ça MJ, le concert durera 3, 4 ou même 5 heures. On ne peut pas faire ça tous les soirs. Tu as 50 dates. » Il m’a répondu : « Ah oui, je ne veux pas faire ça. »


Q : Est-ce qu’il y a des titres qui ne sont pas dans le film mais qui seront sur le DVD ?

MB: Avec un peu de chance, oui. Évidemment, on n’a pas pu tout mettre dans le film, sinon vous seriez restés 24 heures dans la salle de cinéma. Il y aura des bonus. Ils appellent ça des « suppléments » maintenant. C’est trop sophistiqué pour moi, mais avec un peu de chance, on arrivera à mettre quelques titres qu’on n’a pas montrés avant.


Q : Vous savez lesquels ?

MB : Non. Je ne sais pas.


Q : Qu’avait-il prévu pour son final et son bis ? Étiez-vous allé jusque là dans les répétitions ?

MB : En gros oui, mais pas vraiment. On allait juste y arriver. Nous n’avions toujours pas fixé la liste des chansons. On avait juste dégrossi le tout. C’était notre boulot, à lui et moi, mais à la fin, il m’a tout confié. « Voilà, c’est toi qui vas supprimer les chansons parce que je ne veux pas trahir les fans. » C’était presque insupportable pour lui. Un jour, j’ai fait une liste bien trop longue sur une feuille de la taille d’un poster et je l’ai déposée dans sa loge en lui disant : « Bon, maintenant, je m’en vais. Toi, tu t’occupes de l’annoter pour moi. Aller. » Et quand je suis revenu, il n’y avait rien dessus. Je lui ai dit : « MJ, qu’est-ce que tu fais ? ». Et il m’a répondu : « Je ne peux pas. Je ne peux pas faire ça. C’est toi qui dois le faire. Toi. » Alors on s’est mis d’accord pour supprimer quelques titres puis il m’a regardé droit dans les yeux. J’ai posé le marqueur à côté de la liste et je lui ai dit : « O.K. Maintenant, c’est à toi de les barrer. » Et il m’a fait : « Non, non… » C’était vraiment douloureux. Alors on en était resté là. On aurait sûrement fait Man in the Mirror pour le bis, ou peut-être pas. On n’en sait rien.


Q : Et pour le final ?

MB : On ne savait pas encore.


Q : J’ai toujours adoré le thème de Sauvez Willy. Je me demande juste où ce titre se situait-il sur sa liste ?

MB : Je ne me souviens pas d’où elle était. Il y en avait beaucoup dans ce genre qu’il adorait.


Q : Dans cette scène du film où on vous voit tous les deux vous accrocher un peu, Michael n’apparaît pas comme une diva. Comment perceviez-vous Michael et qu’avez-vous découvert sur lui en apprenant à le connaître ?

MB : J’ai découvert que ce n’était pas une diva et qu’il n’était pas perfectionniste dans le sens tyrannique du terme dans le genre « Tu dois faire ce que je dis ». Il était très coopératif et beaucoup de personnes, moi inclus, ne le savait pas. J’ai travaillé avec beaucoup de grosses stars, de grands artistes, et Michael avait cette sorte d’aura mystique autour de lui qui faisait que vous n’osiez pas le toucher. Mais en fait, il était tout le contraire. Il était certainement l’artiste le plus gentil, le plus généreux, le plus gracieux et le plus abordable avec lequel j’ai pu travailler dans toute ma carrière, et on n’imaginait pas qu’il était comme ça. On se disait des « Que Dieu te bénisse » ou des « Je t’aime » tous les jours. Honnêtement, combien de patrons vous disent qu’ils vous aiment ? Hein ? Voilà à quoi ça ressemblait de travailler avec lui. Il savait ce qu’il voulait et il n’avait pas peur de vous le dire. Mais il n’avait pas peur non plus de changer quelque chose si vous aviez une meilleure idée. Il était ouvert à vos propositions et il se fichait de se montrer vulnérable devant vous si vous étiez capable d’améliorer les choses. Alors il disait juste : « Oh non, c’est mieux. Je préfère ça. »


Q : Prévoyait-il de chanter toutes ses chansons en live ?

MB : Oui, et moi je ne voulais pas.


Q : Vous ne vouliez pas ? Parce que beaucoup d’artistes aujourd’hui font…

MB : Absolument et tout le monde le fait. Tiens, on n’a qu’à faire une expérience tout de suite. Restez assis dans votre chaise et faites ça (sautiller) et essayez de continuer à discuter. Maintenant imaginez vous en train de danser en faisant ça. C’est ce que je lui ai expliqué mais il était catégorique. Je lui ai dit : « MJ, tout le monde sait que tu peux chanter. Tu le fais depuis l’âge de 5 ans. C’est pas comme pour les Milli Vanilli. C’est toi. » Mais il ne voulait pas. Alors je lui ai dit : « O.K. Mais laisse-moi juste descendre un peu la tonalité. » « O.K. Mais juste d’un demi ton alors. » « D’accord MJ. » Du coup, il a accepté pour certains morceaux, comme ceux des Jackson 5. Alors je lui disais : « Qu’est-ce que tu penses de baisser d’un demi ton ici ? », il me répondait : « Non, tu dois faire plus. Je suis trop vieux pour chanter ces chansons. » Alors, oui, vous avez raison. Je ne voulais pas qu’il le fasse mais il insistait. Et c’est ce qui faisait tout le mérite et le génie de Michael.


Q : Pour le medley Jackson 5, avez-vous baissé un peu le registre pour lui ?

MB : Est-ce qu’on pouvait faire les choses comme il les voulait ? Non, non.


Q : Dans le film, il utilise souvent l’expression « let it simmer » (« fait le frémir »). Est-ce qu’il y avait d’autres Michael Jacksonismes ?

MB : Il y avait beaucoup de MJ-ismes. « Frémir », « baigner dans le clair de lune », « je grésille »; ça s’est vraiment mon préféré : « je grésille ». Je ne me souviens pas de toutes ses expressions. Il y en avait tellement. Á un moment, dans I Wanna Be Starting Something, on le voit s’adresser à moi. « Je n’entends pas le [bruit de bouche] » Il me parlait souvent comme ça. Alors un jour qu’on était tous les deux dans sa loge, il m’a dit : « Alors, tu vois, ce passage ? Il faut que le son soit plus fort. » Puis il a ajouté : « Tu sais, c’est comme son cousin. Il y a la guitare mais son cousin est là. Son cousin court juste à côté d’elle. Alors tu dois le renforcer pour avoir un cousin. » Il m’expliquait les choses comme ça. Ça c’est typiquement un Michael Jacksonisme. Comme ça, rien de compliqué. Juste quelque chose de simple que tout le monde peut comprendre.


Q : Vous êtes certainement la dernière personne à qui je peux poser cette question alors que signifie l’expression « Shamon » ?

MB : « Shamon », c’est juste la combinaison de « come on » et d’un truc qu’il a gardé de son époque Motown et c’est juste… Si vous faites bien attention, MJ ne faisait jamais rien comme tout le monde, surtout lorsqu’il était sur scène. Donc aucun geste n’était inutile. Si vous re-visionnez le film, vous verrez qu’à tous les moments, lorsqu’il est sur scène et qu’il chante, lorsqu’il fait son duo avec Judith, il est toujours en mouvement, toujours en train de faire quelque chose. Et il le fait toujours avec grâce. Chacun instant a un sens. Un jour je lui ai demandé : « MJ, pourquoi tu as du pansement sur les doigts ? » J’avais toujours voulu savoir et c’était un grand moment pour moi parce que j’allais enfin avoir sa réponse personnelle. Un de ces trucs que tu réponds si on te demande « Si tu te retrouvais seul avec cette personne, que lui demanderais-tu ? » Alors j’en ai profité. Et avec toute sa grâce habituelle, il m’a dit : « Tu veux vraiment savoir ? » et il m’a répondu très honnêtement, sans rien dire. Á propos de ces pansements sur ses doigts, il m’a dit : « Et bien, parce que c’est agréable. » C’était comme la batte pour un batteur de baseball. Les mains doivent se sentir d’une manière particulière. Mais c’était aussi parce que, lorsqu’il bougeait ses mains, votre regard était attiré le blanc des pansements. Donc il n’y avait aucun acte inutile. C’est un truc du showbiz. Ça fait juste « Bam ! ». Vous regardez ses mouvements mais votre œil est toujours attiré par le blanc. En fait, c’est un truc du showbiz qu’il avait appris lorsqu’il était gamin.


Q : On le voit pendant l’audition des danseurs. Qu’en est-il du choix des musiciens ? La guitariste australienne, Orianthi (Panagaris), est fantastique.

MB : Je vais vous raconter cette histoire. Le sujet de l’une de mes premières réunions avec MJ était la troupe. Nous avions choisi son batteur. On le surnomme Foot mais en fait il s’appelle Jonathan Moffett. Il travaillait avec MJ depuis 30 ans. J’ai dit : « Ok, tu peux l’avoir… » Le truc, c’est qu’en arrivant je voulais faire le ménage, tout reprendre comme pour un nouveau départ. On allait être ensemble pendant 2 ans. Cela devait ressembler à une famille. Je ne voulais pas qu’il y ait d’étincelles ou de compétitions. Lorsqu’on sait qu’on va passer 2 ans sur les routes, il vaut mieux apprécier les personnes avec qui vous allez être, et c’est la façon dont on les a choisis. Je lui ai demandé : « Comment as-tu choisi Foot ? » et il m’a répondu : « Et bien, lorsque Jonathan joue, ça me donne envie de danser ». Lorsqu’un danseur vous dit ça, c’est la meilleure preuve qui existe. Alors il est resté. Mon bassiste, Alex Al, a aussi été choisi comme ça. Nous avions travaillé avec Michael au 30ème anniversaire au Garden juste avant le 11 septembre et il l’aimait beaucoup Alex. Il me faisait assez confiance pour choisir le reste du groupe mais il voulait un guitariste. En fait, il voulait UNE guitariste. Et il voulait qu’elle soit blonde. J’ai tâté le terrain et son nom est revenu 5 fois alors je suis allée sur son MySpace et j’y ai laissé un commentaire : « Je suis le directeur musical de Michael Jackson ». Je vous assure que c’est la vérité. Et, évidemment, elle ne l’a pas cru. Son manager m’a appelé et il n’était pas… (c’est son ancien manager (rire)) Il était un peu grossier. Alors je lui ai dit : « Vous savez quoi ? Vous allez faire rater une grande opportunité à votre cliente. Donnez-moi juste son numéro personnel. Je vais l’appeler. » Je l’ai appelée personnellement et je lui ai dit : « Viens ici. Je te ferai rencontrer Michael Jackson. » Elle a rencontré Michael. Bien sûr, là elle s’est rendu compte que c’était vrai. Elle n’arrivait juste pas à croire qu’on l’avait trouvé sur MySpace. Et ensuite… notre autre guitariste, Tommy Organ, était le seul à auditionner. Il est venu et a tout simplement épaté Michael. Le guitariste habituel de Michael, David Williams, le grand Davey Williams, est décédé à peine un mois avant qu’on commence. Alors on avait besoin de quelqu’un qui soit capable d’apporter sa touche et Tommy est arrivé. MJ a lui-même-choisi chaque membre du groupe et a approuvé ceux que je lui ai présentés. Il s’impliquait dans tout. Il n’y avait pas une seule chose à laquelle il ne touchait pas – même les costumes ou la lumière. Il a même dessiné les tickets pour le concert. On était là lorsqu’il l’a fait. Il était stupéfiant. Je ne sais pas comment il faisait. Il y avait tellement de choses à faire.


Q : A-t-il dit pourquoi il voulait une femme dans le groupe ?

MB : Il en a toujours eu, tout simplement parce qu’il aimait cette énergie à la guitare. Ce n’est pas très commun. Son exigence était qu’ « elle (devait) vraiment être capable de tout déchirer. Elle doit être vraiment capable de jouer. » Il ne voulait pas seulement une femme. Il voulait quelqu’un qui sache vraiment jouer. Et c’est le cas d’Ori. Aujourd’hui, elle travaille chez Geffen Records et sa carrière démarre. J’ai vu des vidéos d’elle et elle est géniale. Vous allez entendre parler d’elle. Il aimait tout simplement cette énergie. C’est tout.


Q : Travailliez-vous sur son nouvel album ? Quelqu’un a mentionné qu’il travaillait sur un album en même temps que le concert. Allait-il être vraiment différent ?

MB : Oui. Nous travaillions sur un album qui allait véritablement être différent. Il travaillait sur un album, un nouveau sujet, tout ça.


Q : Et est-ce qu’il sortira un jour ?

MB : Je n’en sais rien. Will.i.am devait participer. Et il y avait beaucoup de nouveaux producteurs. MJ n’a rien chanté. Il avait tout dans sa tête alors je n’en sais rien.


Q : Est-ce que vous prévoyez d’organiser une tournée de concerts hommage ? Il y en avait une en projet mais elle a été annulée il y a environ 2 mois.

MB : Ce projet-là était quelque chose que Jermaine (Jackson) voulait faire de son côté et personne d’entre nous l’a vraiment approuvée. Alors on n’a pas grand-chose à voir là-dedans. Avec un peu de chance, vers son anniversaire l’année prochaine, on fera quelque chose mais il n’y a rien de définitif.


Q : Selon vous, quel est l’héritage que laisse Michael ?

MB : L’héritage de Michael, selon moi, c’est l’amour. C’est ce qu’il voulait que le monde ait. Dans le film, il dit qu’on a tous besoin de plus d’amour. C’est ce que nous avons pu faire, dans l’objectif que ses enfants le verront éternellement. Ils l’aimeront. Ils apprécieront ce que leur papa faisait, et c’est pour ça qu’on voulait le faire. Et son héritage est entre de bonnes mains. Il aimait ses fans, il aimait la planète et il voulait qu’il y ait encore plus d’amour.



Source: MoviesOnline.ca traduction djon 34
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